• *109* J'ai assis la Beauté sur mes genoux ou sacrilège

    Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux / Et je l’ai trouvée amère / Et je l’ai injuriée

     

    - Rimbaud

     

    (Fond sonore if you want )

     

    Mina

     

    *109* J'ai assis la Beauté sur mes genoux ou sacrilège

     

    Depuis son mariage, les nuits n’avaient été que de douces tortures où ses yeux à demi-clos fixaient le plafond. Des rêveries coupables y coulaient derrière l’innocent bleu pur.  Quand elle ouvrait complètement les paupières et que le rêve la quittait, elle les fermait de toutes ses forces, poursuivant le rêve ou le sommeil, elle ne savait trop. Mais il n’y avait rien à faire : elle ne parvenait jamais à les rattraper. Seuls lui restaient des lambeaux flous qu’elle saisissait au vol en les serrant contre elle mais dont l’image disparaissait bien vite de sa rétine - trop vite - ne laissant comme empreinte qu’une chaleur diffuse en elle, du coton dans ses jambes...

    La simple entente de son prénom l’ébranlait, se souvenir des quelques moments partagés la bouleversait. Son coeur s’emballait et se cabrait ainsi qu’un cheval fou. Une cavale délirante, celle d’un émoi nouveau  qu’elle hésitait à saisir à la crinière.

     

    Elle avait longtemps chéri ces sensations, ces songes, mais cela ne lui suffisait plus. Il lui fallait de la chair et de l’os. Surtout de la chair…

     

    Elle aurait voulu qu’on la gifle à en avoir les joues cuisantes, comme une gamine qui a fait une bêtise, car c’était justement une bêtise qu’elle s’apprêtait à faire.

     

    Ses doigts incertains palpèrent le crin dur; s’en emparèrent finalement.

     

    ***

    *109* J'ai assis la Beauté sur mes genoux ou sacrilège

    La sonnerie du téléphone donna raison à François. Elle venait à lui après s’être dérobée.

     

    - Allô ? François ?

    - Lui-même. Bonsoir Mina.

    - Vous ne venez plus…

    - C’est que je suis très occupé, petite fille.

    - Moi aussi, mais j’ai toujours le temps de penser à vous.

    - Je croyais que vous ne m’aimiez pas ? Que vous ne le feriez jamais ? Alors pourquoi penser à moi ?

    - J’ai menti, j’avais peur, j’avais honte. J’ai toujours honte. C’est vrai, c’est faux, je vous aime.

    - Il n’est pas très sage pour une jeune fille comme vous d’aimer un loup comme moi. Je ne suis plus tout jeune.

    - Mais vous n’êtes pas encore vieux.

     

    Elle l’entendit sourire à l’autre bout du fil. Elle, elle sentait ses jambes trembler.

     

    - Toujours trop pour vous.

    - C’est dommage…Ou peut-être que non...je ne sais pas. Je ne sais plus.

    - Dommage pour vous, pas pour moi.

    - Peut-être…Vous me faites du mal, vous en avez conscience ?

     

    Acerbe, soudain.

     

    - J’aurais pu vous  faire beaucoup de bien, mais vous devez apprendre que l’amour peut être cruel.

     

    Elle eut un rire jaune qui tomba froidement dans l’air.

     

    - Merci pour la leçon, cela je le savais déjà.

    - Pourquoi avez-vous appelé alors, si ce n’est pour que je vous le rappelle ?

    - …

    - Vous prendriez bien un verre chez moi, demain soir ?

     

    Un temps. Elle hésita.

     

    - Si vous voulez.

    - Bien…

    - Oh et puis non, puisque vous ne m’aimez plus.

     

    *109* J'ai assis la Beauté sur mes genoux ou sacrilège

     

    Elle raccrocha. Aussitôt, le téléphone sonna dans sa main.

     

    - Je vous aime bien, n’est-ce pas suffisant ?

    - Non. Si je viens, je veux plus que “bien”.

    - A demain soir alors.

     

    Elle l’entendit encore sourire. Puis la tonalité retentit dans son oreille.

     

    ***

     

    François était l’un de ces hommes qui n’éprouve d’admiration que pour le beau, et méprise profondément ce qui ne l’est pas. Aussi son choix se portait-il sur ces charmantes poupées encore parées des fleurs de la jeunesse, ou sur ces femmes à qui l’approche de la cinquantaine prête des attraits nouveaux et une certaine grâce dans l’âge mûr.

    Mina était une de ces beautés fleuries. Et, comme une vipère, l’amour s’était introduit sournoisement dans son coeur, se coulant autour de la vertu - quel vain mot au XXIe siècle ! - et glissant son petit corps froid dans chaque parcelle de son être. Ses anneaux languissants s’étaient blottis contre la raison; achevant de l’étouffer dans une lente constriction.

     

    Elle avait encore menti pour venir, invoqué une visite à Abis qu’elle voulait faire seule. Jean-Louis avait baisé son front en lui disant qu’elle en avait tout à fait le droit, que lui-même appréciait un peu de solitude parfois.

     

    Elle avait failli se jeter à ses pieds pour lui demander pardon, ou lui lancer au visage la bague qui enserrait son annulaire. Tout son être balançait entre ses deux attitudes : une extrême douceur, ou une colère inexpliquable. Peut-être le bouillon sale de toutes les émotions qu’elle n’avait pas laissées sortir, et qui, au fil des ans, avaient croupi ensemble.

     

    Seule Bethsabée savait la vérité. Elle lui avait demandé d’une petite voix comment savoir si l’on était vraiment amoureuse de quelqu’un. Elle avait répondu “Si tu es vraiment amoureuse, tu auras l’impression de ne pas avoir le choix”.

     

    C’était les mots qui lui manquaient pour comprendre.

     

     

    *109* J'ai assis la Beauté sur mes genoux ou sacrilège

     

    ***

     

    Quand François lui ouvrit la porte, il se figea un instant devant le petit visage ravagé tendu vers lui. Les larmes affleuraient dans les yeux de la jeune fille; elle paraissait toute petite, l’ombre de l’enfance flottait sur sa figure.

     

    Cette histoire prenait de plus en plus l’allure de quelque drame romanesque qui  ne pourrait s’achever que par la mort d’un des héros.

     

    - Vous voyez dans quel état vous me mettez ! fit-elle.

    - Je fais souvent cet effet aux femmes…

     

    Elle rit dans ses larmes.

     

    - Vous êtes impossible…

    - Mais vous êtes venue.

    - Oui. Depuis quand vous me vouvoyez ?

    - Depuis que vous refusez de me tutoyer.

     

    Sourire charmant-charmeur, il était les deux. Plus charmeur que charmant.

     

    - Je vous sers le verre que je vous avais promis ?

    - Vous m’avez vraiment invitée pour prendre un verre ? Cela m’étonne de vous.

     

    Elle le regardait bien en face, la bouche serrée.

     

    - Hier soir, oui, en toute amitié. Mais si vous me lancez sur le sujet…

    - Non. J’ai menti à tout le monde pour venir. C’est déjà beaucoup trop.

    - Ce n’est pas assez pour moi.

     

    Elle sourit bêtement quelle idiote tu fais après tout pourquoi tu es venue mais de gros sanglots souillaient ses joues pâles. Il eut un réflexe délicat, elle s’abandonna à son étreinte et il l’assit sur ses genoux avec une douceur improbable.

     

    - Je m’en veux tellement ! Il est tout ce que j’ai toujours voulu, doux, attentionné… Et moi je rêve de vous, je rêve de nous. Je veux mais je ne peux pas.

    - Le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder.

     

    Il ne concevait pas l’amour sans sexe, mais l’inverse était, chez lui, fréquent.

     

    - Je ne trahis pas mes serments.

    - Il faut prendre le plaisir là où il se trouve, peu importent les serments…

     

    Pour toute réponse, elle fit le premier geste inconsidéré de sa vie. Peut-être n’était-ce pas inconsidéré mais seul moyen de le séduire, de se l’y attacher un peu. Elle passa son pull dentelé par dessus ses épaules. Il tomba dans un doux froufrou.

    Chaussures.

    Chaussettes.

    Tee-shirt.

    Pantalon.

     

    Il regardait les vêtements rejoindre le sol un à un. Il déglutit avec lenteur quand elle noua ses mains dans le dos, la bouche pincée par un rictus de concentration.

     

    Soutien-gorge.

     

    Il ferma les yeux, juste une seconde.

     

    Culotte.

     

    *109* J'ai assis la Beauté sur mes genoux ou sacrilège

     

    Ses paupières s’ouvrirent sur la nudité de la jeune femme. Tremblante dans l’air qui semble se contracter, battre comme un tambour sous la tension de leurs regards.

     

    Il vit les clavicules, saillantes. Il vit les seins blancs, la pointe rose tendue par le froid. Il vit les hanches, larges; les jambes courtes, le torse qui se soulevait précipitamment au rythme de ses inspirations et expirations. Elle ressemblait à un petit cheval sauvage, nerveux, taillé pour l’endurance mais qui s’essouffle vite à la course.

    François fut ému. Le rêve du jeune homme intimidé devant le corps inconnu de l’autre lors du premier éveil sensuel le gagnait tout entier.

     

    Elle dénoua ses cheveux. Ils retombèrent sur ses tempes, un fouillis sombre. Ainsi, seule vêtue de la pâleur de sa peau, la chevelure devenue sauvage, les yeux doux mais farouches, elle paraissait être quelque fantôme de jeune épousée ou sylphide ombrageuse… Tout, (ou peut-être rien) et juste elle.

     

    - Voilà, c’est que vous avez toujours voulu non ?

    - Ah, oui !...Vous êtes si belle…

     

    Il lui avait dit qu’elle était belle...Elle leva ses yeux humides vers lui. La virginité offerte…Au détail près qu’elle ne l’était pas. Il ne résista pas à l’idée d’entacher cette pureté. Ses bras se nouaient autour d’elle, il embrumait déjà son cou de son haleine moite quand il sentit des soubresauts agiter la jeune fille.  Elle pleurait encore.

     

    - Ne pleurez pas, ne pleurez pas…

     

    Il écrasa, du bout d’un doigt, une larme sur la joue tendre.

     

    - Vous me procurez au moins autant de honte que de désir.. .avoua-t-elle, mettant par la même occasion des mots sur ce qu'elle ne pouvait jusque alors nommer.s.

    - Il faut bien un peu de honte, elle ramène sur terre les âmes qui s’élèvent trop, qui partent trop loin de nous, comme la vôtre…

    - Moi une âme élevée ? Une âme corrompue plutôt.

    - Allons, ne pleurez plus. Si je veux bien que la honte vous ramène à notre bas monde, je ne veux pas qu’elle flétrisse votre visage.

     

    Il l’emporta, toujours frémissante, toujours hoquetante, noyée de chagrin, sur le lit. Il la portait avec précaution, comme si elle était quelque chose de précieux; avec une brutalité contenue aussi. Là, il se coucha à ses côtés. La nuit les enveloppait peu à peu. Un voile sombre qu’on aurait étendu sur la pièce, sur la ville, sur la vie toute entière...

     

    Elle dormit d’un sommeil d’enfant. trouverIl ne posa pas la main sur elle. L’Aurore les cueillit bientôt tout en douceur et pastels purs des couleurs. Quand Mina ouvrit les yeux, elle croisa ceux, ardents, de François qui n’avaient quitté de toute la nuit son visage, son corps.

     

    - Je me suis trompé, moi aussi je vous aime.

     

    Elle le couva de ses yeux énamourés jusqu’à ce qu’il lui dise qu’il avait très envie de l’embrasser.

    - Vous m’aimez donc pour ça ?

    - Evidemment. Pas vous ?

    - … Si, bien sûr que si.

     

    Alors, ils se donnèrent l’un à l’autre, ou plutôt elle se donna à lui car il ne se donnait à personne.

    Ils goûtèrent à la tendresse des corps nus, ensemble. Il connut une nouvelle fois la satisfaction éphémère d’un désir satisfait. Elle, elle connut pour la première fois l’excitation de l’interdit. Le plaisir véritable, aussi.

     

    Après, ils s’étendirent côte à côte, le soleil matinal dorant leurs peaux. Elle eut tout le loisir de le contempler, comme il l’avait fait pour elle durant son sommeil. L’âge avait, certes, défraîchi son corps, mais celui-ci gardait une certaine vigueur avec des muscles secs et noueux comme un vieux chêne. Il était l’exact opposé de Jean-Louis. C’était peut-être ce qu’elle préférait chez lui : cette masculinité, ces années en plus qui garantissaient une expérience de la vie bien éloignée de la sienne. L’ivresse grisante de l’inconnu -et son possible danger, en somme.

     

    Elle vit soudain l’heure sur le radio-réveil. Dix heures. Il était temps… Elle aurait voulu ne jamais partir, figer cet instant pour toujours, fixer son odeur sur sa peau, dans ses cheveux, partout. Mais ce n’était pas possible, cela resterait un souvenir flou, mais inaltérable, qui attendrait toujours avec elle.

     

    Elle se levait du lit quand il la retint par la main.



    - Je dois partir… Elle dit.

     

    Les mains de l’homme étaient, à l’image de sa voix, à la fois douces et rapeuses, brûlantes et âpres. Elle ajouta, dans un élan - romanesque -  romantique  :

     

    - Je reviendrai demain… Vous vous sentez capable de m’aimer jusqu’à demain ? Moi, je vous aimerai toujours.

    - Ne dites pas “toujours” alors que votre vie commence à peine, ma chérie…

    - Trop tard, on pense que c’est juste pour un soir mais l’on s’est offert pour la vie.

    - Nous sommes encore le matin.

     

    Il penchait la tête avec ce sourire, ce sourire indescriptible, de vieux loup peut-être, mais qui soufflait déjà sur les braises de son désir. Elle ne résista pas à la petite joie de l’embrasser encore. Un sourire comme elle n’en avait pas eu depuis des mois donnait des couleurs à son visage.

     

    Elle ne savait pas encore que bientôt le goût du bonheur allait devenir cendres dans sa bouche.





    _______________________________________________________________________________________________



    ON RANGE TOUS CES OBJETS COUPANTS, DURS, SUSCEPTIBLES DE HEURTER MON DIVIN CRANE. MERCIIIIIIIIIII.

     

    Je sais, deux soirs de retard. Remerciez la wifi coupée à 22h, voire même avant. Oui parce que ça fait DEUX JOURS que j'essaye de poster ce ld^ppppppppppppppplezpdlekgiàrzfr d'article 109, deux jours que la màj est presque prête quand je lance un coup d'oeil fatal en bas à droite de mon ordi...pour voir qu'il n'y a PLUS INTERNET. AHA.

    Merci à Neikchouuuuuuuuuuuw-loutre-d'amuûûûûr pour les jolis dessins d'illustration. Avec effet gay pride. Je tairais ce que je dois lui faire en  échange (Vous croyiez vraiment avec toute votre innocence - hmmm hmmm - de petit lecteur avide de màj que celle-ci avait été gracieusement illustrée dans un acte purement désintéressé ? NON. J'AI UNE DETTE.)

    Je saaaaaaaaaaaaais que je suis un peu absente mais c'est normal. Je suis la seule paumée à attraper un rhume carabiné en septembre, par 27°. Il faut dire que faire du trampoline à trois heures du matin en robe courte n'aide pas. Nonononon. J'ai donc la grâce de Mortica sortant de sa tombe. Qu'est-ce que j'ai fait pendant cette pseudo-absence de Skype et de Fb ? (Pour laquelle je ne suis absolument pas pardonnable d'ailleurs, lynchez-moi, j'ai honte)... J'ai....fait ma rentrée. D'ailleurs les cours de maths sont très productifs. Et ceux de philo. Et ceux d'anglais. J'ai lu...vous verriez ma chambre, j'ai une pile à hauteur de genoux de livres à lire. Et une autre pile près de mon lit.

     

    BREF. J'arrête de parler de moi. Je ne vous oublie pas, je suis juste un peu moins là, parce que c'est un peu intense la vie irl en ce moment, entre cours, le spectre du BAC qu'on nous balance déjà dans la figure et l'amoureux transi qui me couve de ses yeux larmoyants. Sans oublier tous ces épisodes de GoT en retard à watcher, le mono de kayak en combi moulante avec un sourire en coin (aaaaarh...), le théâtre et les problèmes de coeurs/de famille/de constipation/de lumbago/de petit doigt foulé des amis irl ~

     

    JUSTE UN DERNIER MOT.

     

    FRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANCOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIISSSSS

     

    ... On range les tomates moisies. Et on laisse un commentaire même si on a envie de me jeter dans la mer glâââââciââââle.

     

    JE VOUS NEM ♥

     

    P.S : Encore merci petite loutre ♥♥


  • Commentaires

    1
    Mardi 16 Septembre 2014 à 21:28

    Géniale màj !

    Neikk gère en dessin *^*

    2
    Mardi 16 Septembre 2014 à 21:29

    Je t'aime je t'aime je t'aime ♥ 

    J'aime cette màj aussi très boucoup ♥ Mesdessins font tâche ><

    Mais déforme pas tout doh. J'sais plus qui avait proposé pour ta 108 que j'illustre et puis t'as proposé en échange UKNOWHAT. Et puis ça s'est pas fait mais restait le uknowhat. Du coup bah fallait bien que j'illustre un peu quand même ♥ 

    Bref.

    Maggle.

    Màj géniale.

    Marry me.

    3
    Mardi 16 Septembre 2014 à 22:09

    effet gay pride... Ah la la :') 

    sinon on dit aussi "effet junkie" c'est selon vos tendances

    Et rainbow pony si vous êtes prudes

    à ce moment-là qu'est-ce que vous foutez à lire des màjs comme ça

    petits insolents

    4
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 17:26

    EHHHHH RIMBAUD IL EST MORT ! oh

    5
    Lundi 22 Septembre 2014 à 22:29
    N'empêche. Oui je reprends ma lecture 3 jours plus tard, TOTALE DISSIDENCE. Jean-Louis. François. Willem kiffe les mecs avec des prénoms de vieux... je vois bien un Henri-Gilbert qui serait son deuxième plan cul :p
    6
    Mardi 23 Septembre 2014 à 06:29
    Elle aurait voulu qu’on la gifle à en avoir les joues cuisantes, comme une gamine qui a fait une bêtise, car c’était justement une bêtise qu’elle s’apprêtait à faire.
    >> Ce passage fait extrêmement masochiste ♥
     

    Ses doigts incertains palpèrent le crin dur; s’en emparèrent finalement.
    >> J'aimerais savoir à quoi équivaut le "en" x') parce qu'après "doigts", "dur" et palpèrent" (bien que je n'ai absolument aucune idée de ce que ça peut vouloir dire), admets que la phrase est tendancieuse :'p

    Ses anneaux
    >> Gosh why Q_Q

    Culotte.
    >> Aubergine. (J'ai vite remonté le texte et ai vu me mot en HC, et voilà le résultat x))

    Il écrasa, du bout d’un doigt, une larme sur la joue tendre.
    >> LA PAUVRE PETITE, EST-CE-QUE TU AS DÉJÀ PENSÉ À CE QU'ELLE POUVAIT RESSENTIR ? ESPÈCE DE BRUTE AFFREUSE ! LES LARMES AUSSI ONT UNE ÂME ! D'AILLEURS DANS LARMES T'AS "ÂME", BIZARREMENT ! C'EST DÉGUEULASSE D'ÉCRASER DES VIES COMME ÇA SOUS PRÉTEXTE QU'ELLES SONT PLUS FAIBLES QUE TOI, ÇA SE TROUVE ELLE A UNE FAMILLE, DES AMIS ! MAIS ÇA TU T'EN FOUS HEIN ! NAN MAIS J'Y CROIS PAS ! François, tu es tombé bien bas ! C'EST DÉGUEULASSE, JE SUIS OUTRÉE !

    mettant par la même occasion des mots sur ce qu'elle ne pouvait jusque alors nommer.s.
    >> ...Superman..Symphonie...Soupe à la tomate...? Saut en longueur....? :')

    Jean-Louis.
    >> Pourquoi j'ai lu Jean-Luc. Pourquoi ? T-T

    et son possible danger, en somme.
    >> Ah mais ouais la somme c'est trop un pays de gang et touuut, j'y suis allée une fois je crois pi tout, même que y avait les allemands qui ont attaqué pi tout pi touuuut tellement badass là bas avec les obus pi tout.

    ce sourire indescriptible, de vieux loup
    >> Mon cerveau a automatiquement ajouté "de mer" à la fin, du coup j'ai eu une magnifique image de Popeye avec sa pipe et son sourire space de vieux pédophile devant une classe de sixièmes, ce qui a un peu pété le truc :'D (http://www.hdcartoonwp.com/wp-content/uploads/2014/05/wpid-popeye-hd-cartoon-wallpapers.png si tu connais pas)

    cendres dans sa bouche.
    >> Chacun son kiff, perso j'aime manger du bois, papier et carton, et d'autres aiment ramoner la cheminée par la voie anale... chacun fait ce qu'il veut après tout...! :')

    "Durs"... en fait je commence à penser que les mots tendancieux placés çà et là sont là VOLONTAIREMENT.

    hmmm hmmm
    >> MEGAN SPOTTEEEEED

    Je suis la seule paumée à attraper un rhume carabiné en septembre, par 27°. 
    >> Tu n'es plus seule depuis que le nombre de plaintes que j'ai entendues -les miennes comprises- à ce sujet a pharamineusement évolué :p

    J'aime plus Willem et François baisse :( (non pas "baise", jeune enfant qui aurait lu ça. Mais "baisse", avec deux "s".)
    Mais sinon, à part les quelques incohérences entre les dessins et le texte, c'est une très très bonne màj :33
    7
    Mardi 23 Septembre 2014 à 19:27

    Le quotidien local de chez moi annoncera sûrement une mort par fou rire. 

    Tu m'as tuéeeeeeeeee xDDD

    8
    Jeudi 25 Septembre 2014 à 20:01

    Voie orale* d'ailleurs.

    Mais je suis un killer, c'est normal ♥

    9
    Istina
    Lundi 19 Janvier 2015 à 13:59
    MOI JE SUIS TEAM JEAN LOUIS *^*
    10
    Lundi 19 Janvier 2015 à 18:45

    Mon JLouneeeeet ;o;/

    11
    Lundi 24 Août 2015 à 22:34

    .....EMMAAAAA ♥♥♥?

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